La Fondation Francis et Mica Salabert, attentive à la création musicale et soucieuse de l’accompagner, met en œuvre une bourse d’écriture destinée à de jeunes musicologues français et francophones, ainsi qu’aux éditeurs qui publieront le fruit de leurs recherches.
La richesse des répertoires des XXe et XXIe siècles font depuis des années l’objet de recherches aux méthodes renouvelées, suscitant des approches analytiques, esthétiques, théoriques, historiques, que la Fondation Salabert entend soutenir.
À raison d’une commission tous les deux ans, elle retient un projet d’ouvrage. En aidant son auteur pour l’écriture – son éditeur pour la publication, elle contribue activement de ce fait à la vitalité des connaissances, des débats musicaux et musicologiques dans le monde.
Le montant global de ce projet est de 9.000 €, reparti comme suit:
– 3000 € à l’auteur sélectionné au début des travaux ;
– 3000 € à l’auteur à la remise de l’ouvrage ;
– 3000 € à l’éditeur à la parution de l’ouvrage.
– Cette bourse d’écriture s’adresse à des auteurs dont l’âge ne dépasse pas 35 ans dans l’année.
– Il est indispensable qu’un éditeur s’engage formellement dans ce processus.
– La durée accordée entre l’attribution de la bourse et la publication du livre doit entre comprise entre 2 et 3 ans.
La bourse d’écriture de la Fondation Francis et Mica Salabert 2020 a été attribuée à :
Julian LEMBKE
Compositeur et musicologue
pour son projet de publication
Noyau et ramification – Les opéras d’Aribert Reimann
aux
éditions MF
La bourse d’écriture de la Fondation Francis et Mica Salabert 2018 a été attribuée à :
Charlotte SEGOND-GENOVESI
Musicienne et musicologue, chargée de cours d’Histoire de la musique à l’Université Paris 4 Sorbonne
pour son projet de publication
Les chemins du patriotisme. Musique et Musiciens à Paris pendant la Grande Guerre.
aux
éditions Vrin
En 2016, la première bourse d’écriture de la Fondation Francis et Mica Salabert a été attribuée à :
Charlotte GINOT-SLACIK
professeur d’histoire de la musique et au département de pédagogie au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon;
et
Michela NICCOLAI
collaboratrice scientifique à l’Université Libre de Bruxelles et du Palazzetto Bru-Zane, chercheuse indépendante;
pour leur projet de publication
La Musique italienne à l’épreuve du Fascisme (1922-1943)
aux
éditions Fayard
